Oiseaux


Publié le 25 avril 2021

La huppe fasciée bien installée, dévoile son chant printanier

 

En ce moment son Hou-pou-poupe si caractéristique se fait entendre joyeusement. Pas besoin d’être un expert pour savoir que la huppe est là, à proximité. Son chant si reconnaissable est apprécié de tous. Il peut même parfois devenir un peu lancinant car il ne varie presque pas et peut durer plusieurs minutes. Mais saluons la présence de cet oiseau migrateur dans nos contrées. La huppe fasciée, la bien nommée, migre d’Afrique et vient passer la période douce chez nous pour échapper à une période plus rude là-bas. Elle arrive vers février-mars selon les années, et reste ensuite jusqu’à la fin août. Le genre Upupa, compte 4 espèces au total dont une s’est éteinte. Toutes se ressemblent beaucoup avec un plumage quasi-identique, une même huppe sur la tête, le même bec courbe, des ailes courtes et arrondies, des pattes courtes.

 

Description

 

Une huppe se reconnaît au premier coup d’œil. L’allure générale, la couleur rousse du plumage, les ailes et la queue noires et blanches, la grande huppe érectile qui orne la tête et le long bec courbe en font un oiseau remarquable. Les trois espèces de huppes se ressemblent beaucoup et leurs différences sont subtiles.

La huppe fasciée mesure plus ou moins 26 cm de longueur pour la femelle et jusqu’à 32 cm pour le mâle. Son envergure avoisine les 45 cm. C’est un oiseau léger, dont le poids se situe entre 60 et 80 g. La huppe fasciée se distingue à sa main noire barrée de blanc (toute noire chez son homologue du sud de l’Afrique) et à la zone blanche subterminale des plumes de sa huppe. Autrement dit, il n’est compliqué de la reconnaître et regarder une photo permet de se faire une idée de l’oiseau. Cela ne nécessite d’expertise approfondie. Sur l’oiseau posé, on distingue surtout la huppe rousse souvent hérissée, la tête, le cou et le manteau couleur sable chaud, la partie visible de l’aile noire barrée de blanc et le long bec gris courbe. Lorsque l’oiseau est en vol, ce sont surtout les ailes larges et arrondies, noires et barrées de blanc qui attirent l’attention ainsi que leurs battements particuliers.

 

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Publié le 18 avril 2021

Avec l'hirondelle, le coucou est arrivé chez nous !

 

La semaine dernière les hirondelles ont partagées leur étape migratoire. Vers la fin février elles apparaissent déjà sur les rives nord de la Méditerranée. En Afrique pour elles, la nourriture est abondante et le climat agréable. Alors qu’est-ce qui peut bien pousser ces oiseaux à quitter ces lieux propices ? C’est probablement que depuis très longtemps elles ont choisi l’Europe pour nicher. Alors, cela vaut peut-être bien la peine de faire autant de chemin. Après un court séjour sur les étangs et dans les meilleures zones de chasse pour se refaire une santé, la merveilleuse aventure de la reproduction pourra alors commencer par la consolidation ou la création d’un nid.

 

Description

 

L’aire de reproduction du coucou est très vaste, couvrant la quasi-totalité de l’Europe et de l’Asie. En France, il niche pratiquement partout, y compris sur les îles bretonnes et jusqu’à la limite supérieure des arbres en montagne. Totalement migratrice, l’espèce hiverne au sud de l’Equateur dans les savanes tropicales et, dans l’est de l’Afrique, jusqu’en Afrique australe. Le Coucou gris semble menacé d’une part par la disparition locale des milieux clairs qu’il affectionne (haies, prairies et landes, zones humides…) et d’autre part par la diminution générale de l’abondance des grands insectes, et plus particulièrement des Lépidoptères, dûe à l’utilisation intensive d’insecticides sur la planète. C’est une espèce protégée nationalement en France, et inscrite à l’annexe III de la Convention de Berne. Cet oiseau solitaire est présent dans de nombreuses régions du monde. On peut le trouver en Europe, dans la quasi-totalité de l’Asie sauf l’extrême nord, ainsi qu’au nord du Maghreb. Il se trouve aussi aux États-Unis, Alaska et au Groenland pendant les saisons les plus chaudes, mais cela reste extrêmement rares. Le coucou gris part en hiver vers le sud de l’Afrique ou en Asie du sud-est. Malgré son aire de répartition si variée, le coucou gris n’a pas de lieu de vie de prédilection. On peut aussi bien le trouver en forêt qu’en montagne, parfois jusqu’à 2000 mètres d’altitude, ou dans nos jardins. Mais assurément il n’est pas des plus facile à observer.

 

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Publié le 11 avril 2021

L'heure de l'hirondelle et du coucou est venue

 

Dimanche dernier jour de Pâques, le chant du coucou s’est fait entendre pour la première fois, un peu avant la tombée de la nuit. Un dicton populaire raconte que s’il on a une pièce de monnaie en poche à l’écoute de ce premier chant, les problèmes d’argent seront éloignées pour l’année. Le même week end une hirondelle s’était furtivement montrée. Sa présence annonce le printemps. 

Les hirondelles sont arrivés depuis quelques jours. Ces oiseaux, migrateurs de génération en génération, n’ont que faire du couvre feu qu’ils appliquent pourtant à la lettre, cessant toute activité avant l’arrivée de la nuit. Quand au confinement, cela leur paraîtrait un rituel bien étrange, pour eux qui traversent les mers et les pays lointains, deux fois par an, lors des périodes de migrations.

 

Le saviez-vous ?

 

De tous les oiseaux, l'hirondelle est sans doute celle qui a fait prendre conscience la première à l'homme de l'incroyable phénomène de la migration. Pourquoi cette petite bête atteignant tout juste 20 grammes ressent-elle, à la mauvaise saison, la nécessité de parcourir jusqu’à plus de 10000 kilomètres ? Pour réaliser cet exploit, elle utilise le vol battu, c'est à dire que ses ailes sont presque toujours en mouvement. Difficile à croire ! Jusqu'à il y a 200 ans le phénomène migratoire était méconnu, 

 

Les hirondelles passent l'hiver au Nord de l'équateur. Le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Centrafrique; sont les pays que choisissent les hirondelles qui nichent en France, soit des distances de 5 à 7000Kms, contrairement aux hirondelles russes et anglaises qui préfèrent les pays au sud de l'équateur, soit des distances souvent supérieures à 10000Kms. Dans ces pays, elles profiteront des nombreux insectes présents, si toutefois on n'aura pas décidé pour y produire en quantité, de tout anéantir par des pesticides dévastateurs. Elles pourront ainsi se refaire une santé et en profiteront également pour remettre leur plumage à neuf. Ce remplacement de plumage a lieu une fois par an chez les passereaux. Il s'appelle la mue. (à suivre). 

 

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Publié le 01 Février 2021

L'aide alimentaire des oiseaux

 

La décroissance du nombre d'oiseaux en France observée depuis quelques années, est lié notamment à la disparition considérable des insectes, dont les causes sont multiples. A contrario nous devons aussi être attentif aux conséquences d'un nourrissage intempestif et inapproprié. La provenance et les types de graines, la durée du nourrissage et les quantités distribuées doivent être prises en compte. 

 

Les graines de tournesol permettent aux oiseaux de lutter contre le froid. Elles contiennent beaucoup de matières grasses. A disposer en petits tas sur un plateau mais aussi par terre. Les pinsons, les verdiers ou l’accenteur mouchet préfèrent manger les graines posées au sol. 

 

Des moitiés de noix ou des arachides enfilées sur un fil de fer attireront des mésanges devenues d'habiles acrobates. A suspendre sur un coin de la mangeoire ou sur une branche.

 

Pour les sittelles et le pic épeiche, on peut suspendre une bûche trouée dont chaque trou sera préalablement rempli avec de la graisse ou de la margarine. Du saindoux, de la margarine ou du beurre aggloméré sur un clou fixé au milieu de  la mangeoire fera son affaire.  Il fera le régal de tous, rouge gorge et compagnie. Enfin, les merles et les grives se régaleront de vieilles pommes ou de restes de fruits, éparpillées à leur attention.

 

Le saviez-vous ?

 

Pour ceux qui n'ont pas de jardin ou pas suffisamment de place, un rebord de fenêtre ou un balcon peuvent aussi faire l'affaire. Un simple tas de graines de tournesol et un morceau de margarine seront posés sur le rebord de la fenêtre ou sur un coin de balcon. C'est garanti, ils feront des heureux. 

 

Le dernier week-end de janvier était consacré au comptage national des oiseaux de jardin. Une opération lancée par la Lpo et le Muséum national d'histoire naturelle. De bons moments avec cette initiative collective qui permet de faire avancer les sciences participatives. En Lot et Garonne, le CPIE a recueilli les données. 

 

 

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Publié le 24 Janvier 2021

Comment aider les oiseaux en hiver ? 

 

La mangeoire est un véritable garde manger pour becs affamés. Il faut cependant rester attentif et ne pas sur-nourrir les oiseaux. Comment faire ?

 


Tout d'abord en se rappelant que les oiseaux ne sont pas des animaux domestiques et que leur liberté, c'est à dire leur indépendance, est leur meilleur ami. Rien ne sert de les nourrir toute l’année en imaginant leur rendre service. Bien au contraire, et même si cela n’est pas la réponse qu’on attend, il vaut mieux se contenter de leur apporter que de la nourriture d’appoint. Car attention en matière de nourrissage des oiseaux il y a des règles à respecter, et une aide maladroite peut leur causer du tort. En croyant bien faire, il ne s’agit pas de venir perturber leur comportement naturel. La première recommandation est donc de les nourrir uniquement par temps de gel prolongé ou de neige.

 

Une règle d'or


Prenez le temps de nettoyer régulièrement votre poste de nourrissage, pour éviter qu'il ne se transforme en un foyer infectieux où les oiseaux se transmettraient des maladies. Le nettoyage se fera avec de l'eau et une éponge ou bien une brosse, ou en utilisant de l'eau bouillante, ou bien encore en utilisant un peu de savon. Aucun produit toxique ou désinfectant évidemment.

 

Plateau repas

 

Tout d'abord choisir un espace dégagé, et bien protégé des chats. Le centre de la pelouse ou du jardin est idéal surtout s'il y a des arbres ou arbustes à proximité. Ils serviront de refuge en cas de danger imminent.

Une ou plusieurs mangeoires à plateau peuvent être installées sur un piquet par exemple. Un piquet sur lequel vous vissez une plaque de bois brut, appelé plateau. Améliorez le en clouant sur le pourtour une baguette en guise de bordure. Conserver un petit vide à chaque angle pour que l'eau s'écoule et ne s'accumule pas. On ne le dira jamais assez, préférez les graines sans traitement, celles que vous ferez pousser dans le jardin ou dans un simple pot feront des heureux. Disposez les en petits tas, et observez le ballet incessant des oiseaux. Les guides vous aideront à les déterminer. Un beau spectacle en perspective.

 

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Publié le 17 Janvier 2021

Nourrir les Oiseaux l'hiver pourquoi et comment ?

 

 

En hiver période froide par excellence, se pose comme chaque année la question du nourrissage des oiseaux. Dans les jardins des particuliers cette activité devient parfois même un rituel qui rythme les journées. Cette pratique qui s'instaure de façon régulière avec de nombreux produits vendus en magasins, est elle la bienvenue ? Leur préférer des graines naturelles, semés dans le jardin, venues et récoltés à la bonne saison, ainsi qu'une diversité d'arbustes et de plantes pour remplir ce rôle de nourrissage est une démarche bien plus appropriée.

 

 

Décryptage

 

Pour les oiseaux l'hiver est la saison la plus difficile, et comme pour les humains la nourriture est un allier nécessaire pour affronter des températures plus basses. Au froid s'ajoute la rareté de nourriture, car c'est à cette période que les baies et les insectes sont moins présents. Les sols sont bien souvent durs et gelés, ce qui empêchent d’attraper les vers et autres petits animaux enfouis dans le sol. Au dessus les graines sont plus rares, et demandent des déplacements supplémentaires. L’énergie que dépensent les oiseaux pour trouver leur nourriture est considérable, et les repas sont devenus plus maigres. L'expérience est ici bonne conseillère surtout si l'on oublie pas que les oiseaux sont des animaux sauvages, avant d'être familiers, et qu'il ne faut pas les voir comme des animaux domestiques dépendant des humains. Pour vraiment bien protéger la nature, le bon sens s'impose.

Décryptage

 

C'est reconnu, l’observation des oiseaux et le spectacle qu'ils offrent au quotidien autour d’une mangeoire, est un spectacle qui procure du bien-être. C’est aussi comme ça que commence bien souvent la passion des oiseaux. La semaine prochaine le coin nature donnera quelques astuces pour bien observer et nourrir les oiseaux, pour partager expérience et transmettre les bons gestes, savant mélange d'équilibre et d'adaptation.

 

 

 

 

 

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Publié le 07 novembre 2020

Alimentation et migration : plan d'action du pigeon ramier

 

Les pigeons de l’ouest de l’Europe sont sédentaires. Le specimen britannique ne quitte son île qu’exceptionnellement à l’occasion, rarissime, d’un enneigement prolongé. Les populations du nord et de l’est de l’Europe sont n revanche migratrices.

Elles franchissent les Pyrénées pour hiverner dans la péninsule ibérique où elles s’alimentent de glands dans les pâtures en sous-boisdites "dehesas". Ce sont ces populations migratrices au long cours qui supportent l’essentiel de la pression de la chasse lors de leur migration à l’automne et, depuis quelques années, sur leurs lieux de stationnement hivernal. Elles sont en forte diminution, tandis que les populations sédentaires semblent se maintenir ou progresser, selon les spécialistes.

 

Reproduction

 

Les pigeons ramiers sont monogames. Les couples se forment jusqu’à la disparition d’un des deux partenaires. La maturité sexuelle est atteinte dès la seconde année de vie. Les nids sont installés haut dans les arbres, à la division de plusieurs branches. Les territoires sont défendus par les mâles. Plus la densité de population est forte et plus les territoires sont réduits. Le pigeon ramier aime, en dehors de sa période de reproduction, à se retrouver en larges bandes et à se réunir sur des dortoirs communs pour passer la nuit. Ces dortoirs sont choisis en fonction de paramètres comme la hauteur des arbres, la densité du feuillage qui doit laisser la vue du sol, la fréquentation de la zone par l’homme et les prédateurs.

 

Le saviez-vous?

 

Les jeunes ramiers sont nourris au début de leur vie avec du lait de jabot. Ce lait est composé de 65 à 85 % d’eau et d’éléments divers, dont la caséine, protéine du lait. Après 15 jours d’allaitement ce lait n’est plus composé que de 20 % de matière nourrissante. Ce qui n’est plus fourni par le lait de jabot est remplacé par des aliments végétaux légèrement prédigérés par les parents. Les jeunes font régurgiter les parents en stimulant le fond de la gorge parentale à l’aide de leur bec. Il a été démontré, à partir d’individus bagués, que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance.

 

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Publié le 01 novembre 2020

Le pigeon ramier - épisode 2

 

En ce temps là, le covid n'existait pas encore. Sur la cime du vieux chêne le puissant oiseau bleu se pose. A quelques pas de là le propriétaire des lieux observe la scène, et attend son heure. Il sait lui, que le pigeon qui se pose ici annonce le repas.

 

 

Le Pigeon ramier (Columba palumbus) ou palombe pèse de 460 à 570 grammes. Son envergure est de 75 à 80 centimètres et sa longueur de 40 à 42 centimètres. C'est la plus grande et la plus commune des espèces de pigeons européens. Il est répandu aussi bien en forêt que dans les milieux urbains ou ruraux. La colonisation des grandes villes est plus récente que celle réalisée par le pigeon biset. Les pigeons ramiers reviennent au nid initial de génération en génération pendant des dizaines d'années.

 

Description

 

Son plumage est épais mais fragile. Le moindre choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs. Le principal ennemi naturel est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par-dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un très rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignée de plumes entre ses serres.

 

La robe du ramier est d’un bleu clair grisé tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pâle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires à son extrémité, sur la face ventrale.

 

Le cou est orné d’un collier blanc non fermé dont les bords virent au vert sombre et au pourpre. Ce collier n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines. C’est un bon moyen pour différencier un très jeune individu d’un adulte. Par contre, dès que l'oiseau porte ce collier, il est plus délicat de déterminer son âge. Le critère qui sépare à coup sûr les oiseaux de première année des oiseaux plus âgés est la présence d’un liseré marron clair sur certaines plumes des ailes et plus particulièrement les plumes qui recouvrent les grandes rectrices.

 

L'hiver, la population urbaine aime dormir dans les parcs et les jardins des villes où les individus se sentent bien protégés et où ils peuvent gagner en température un ou deux degrés par rapport à la campagne, une économie d'énergie non négligeable dans une telle période.

 

 

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Publié le 24 octobre 2020

La migrations des bleues :

 

Le coin nature s’intéresse cette semaine – et les suivantes- à une espèce de choix, le pigeon ramier autrement connu sous l’appellation de palombe. Dans nos contrées, "Quand la palombe passe, le moral s’enflamme"… Alain, chasseur passionné ne démentira pas, on appelle cela la fièvre bleue…

 

Un être social

 

Le pigeon ramier est un oiseau très grégaire notamment sur les lieux d’alimentation et les dortoirs mais cela en dehors de la période de reproduction.

 

Des observations font état de rassemblements de plus de 100 000 individus, peut-être plus. Les dortoirs sur les sites d’hivernage rassemblent bien souvent plusieurs milliers d’oiseaux. Pendant la reproduction qui se situe de mars à juillet, parfois plus tardivement encore, le mâle effectue une parade nuptiale. Il rentre sa tête dans son cou pour paraître plus "gros" et s’incline devant la femelle plusieurs fois de suite, pour la séduire. Le pigeon ramier mène en effet une vie essentiellement familiale, partagée entre le couple et la progéniture, vie que l’on pourra donc opposer au reste de l’année où il vit en société. Comme pour beaucoup d’animaux, ces regroupements qui créent un effet de masse assurent sa défense contre les prédateurs. C’est ensemble que les ramiers se lèvent le matin pour aller chercher leur nourriture et s’abreuver, c’est ensemble qu’ils feront leur sieste, côte à côte perchés.

Le régime du pigeon ramier est constitué de matière végétale (feuilles vertes, baies, bourgeons, fleurs, racines et graines) mais des invertébrés sont consommés occasionnellement. L’alimentation se déroule principalement au sol par picorage mais elle peut également s’effectuer dans les arbres, les oiseaux se montrant alors d’une rare agilité. Au sol, l’alimentation a souvent lieu en groupe dans lequel il règne une véritable hiérarchie. Les oiseaux dominants se trouvant au centre du groupe se nourrissent plus rapidement que les subordonnés placés, eux, en périphérie.

Il a été observé que la plus grande quantité de nourriture est prise en fin d’après-midi. On vous en dira un peu plus la semaine prochaine dans le 2e épisode de cette quête aux pigeons…

 

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Publié le 4 octobre 2020

Le ciel à l'heure des migrations

 

Avec l’arrivée des premiers froids, le coin nature revient cette semaine sur un phénomène cyclique, les migrations. Avez-vous vu que les hirondelles commencent à faire leur balai, pour se regrouper avant leur départ ?

 

 

Ce déplacement est une manière pour ces espèces d’échapper à un changement d’habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture liée aux rigueurs d’un climat défavorable, mais est aussi une maximisation des chances de reproduction.

Durant les grands flux migratoires, on observe généralement un pic d’activité à partir du coucher du soleil et jusqu’à minuit voire une heure du matin, suivi d’une diminution de cette activité le reste de la nuit. À l’aube, le nombre d’oiseaux en vol augmente à nouveau (migrateurs diurnes cette fois).

 

Fauvettes et Pouillots

 

Tous les observateurs constatent l’impact du réchauffement climatique sur la sédentarisation croissante de certaines espèces comme la fauvette à tête noire et le pouillot véloce. Pour l’hiver, certains étourneaux migrent même vers les villes plus au Nord où ils trouvent, maintenant, alimentation et refuges. En ce moment chez nous on les rencontre en masse dans les platanes.

Les caractéristiques qui permettent aux oiseaux de se repérer sont encore mal connues. Les oiseaux peuvent aussi transporter des propagules lorsqu’ils se déplacent (microbes, plantules, parasites, œufs de crustacés sur de grandes distances, ou crustacés vivants sur de petites distances…) leur rôle en la matière est encore mal compris, mais semble potentiellement important. Certaines espèces exotiques envahissantes utilisent ce moyen de déplacement efficace et rapide. Une prédation particulière peut exister durant la migration, qui contribue probablement à la sélection naturelle, à laquelle s’ajoutent aussi les effets de la chasse (dérangement, prélèvements, saturnisme…).

 

Mais là c’est déjà une autre histoire…

 

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Publié le 25 avril 2020

 

L'Hirondelle rustique a ses habitudes!

 

L'hirondelle rustique a besoin pour se nourrir d'espaces dégagés comme les terres agricoles et les zones humides, d'habitude à des altitudes inférieure à 1000m mais localement jusqu'à 3000m. Les plans d'eau jouent un rôle essentiel, d'une part pour la chasse en conditions climatiques difficiles, et d'autre part y boire lors des périodes de canicule.

 

Pour la reproduction, elle est très dépendante de l'Homme et de ses constructions. Elle affectionne les ferme et les villages ruraux, où elle trouve des espaces confinés  (écuries, étables, granges,garages et autres lavoirs) où elle peut construire son nid. La condition est que ces espaces  soient accessibles en tout temps.

 

Description

 

Avec son corps fuselé, ses ailes en faucille, sa queue fourchue et sa vaste répartition, l'hirondelle rustique peut-être prise comme modèle de la famille des hirundinidées.

L'adulte en plumage nuptial a le dessus du corps et les couvertures alaires noirâtres à reflets bleutés. Chez la sous espèce "rustica" , le dessous du corps est blanc teinté de crème. La tête montre un front et une gorge couleur brique typique. 

Ses côtés noirs enserrent la gorge, incluent l’œil sombre, et se prolonge en un bandeau pectoral noirâtre plus ou moins régulier qui peut inclure quelques plumes marron. La queue est pourvue de rectrices à large tâche subterminale blanche. Leur taille augmente légèrement de l'intérieur vers l'extérieur, d’où son aspect fourchu. Le bec noir, petit mais large, donner accès à une large cavité buccale.  Les pattes très courtes sont noirâtres.

La femelle adulte se distingue du mâle à ses "filets" plus courts et son plumage est un peu moins brillant. Le juvénile est reconnaissable à son front et sa gorge de couleur fauve rosée et à l'absence de filets à la queue.

Les hirondelles sont des espèces protégées. Leur population est en régression de 30% en France, et de 20% en Europe. À Villeneuve-sur-Lot, n'oubliez pas de la mentionner pour l'Atlas de Biodiversité Communale.

 

 

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Publié le 19 avril 2020

 

Quand l'Hirondelle des villes déboule sur le boul'

 

A l'heure du confinement, l'hirondelle, elle, s'agite sur les boulevards. Elle est bien présente en ce moment dans les rues des villes, à l'instar d'autres animaux. A moins que le confinement, nous pousse à observer et à mieux voir ce qui se passe autour de nous. La question est posée ! L'hirondelle dont on dit "qu'elle ne fait pas le printemps" est pourtant là pour nous le rappeler. Le petit animal opère des ballets au dessus de nos têtes. Les hirondelles appartiennent à la famille des Hirundinidae. En France, on en compte  espèces. L'Hirondelle de fenêtre est une espèce rupestre, nichant à l'origine sous les surplombs rocheux des falaises. Contrairement à la rustique qui niche dans des endroits confinés, elle a besoin d'un accès direct au milieu aérien.

Le Saviez-vous ?

 

En milieu anthropique, les nids sont toujours à l'extérieur des bâtiments. Le plus souvent, ce sont les avant-toits, les corniches, les embrasures de fenêtres, qui les abritent. C'est une véritable citadine qui niche jusqu'au coeur des villes. Elle chasse ce que l'on appelle le plancton aérien, c'est à dire, la petite entomofaune volante qui occupe l'espace aérien jusqu'à des hauteurs de plus de 50m. L'hirondelle des fenêtres est une espèce grégaire et sociable nichant en colonies, souvent populeuses. Ce caractère sociale peut se juger à la proximité des nids, souvent contigus, qui peuvent même se chevaucher. Il en est de même avec le regroupement des individus. On a noté plus d'une dizaine d'hirondelles de taille adulte (jusqu'à 13), pouvant se grouper la nuit dans un seul nid ... Grégaire, elle l'est aussi quand elle s'alimente. C'est toujours en groupe, qu'on les voit virevolter en cercle haut dans le ciel jusqu'à 50m, et revenir ensemble, nourrir les jeunes au nid.

Un ballet incessant et tellement captivant, qu'on en oublierait presque ce sacré confinement...

 

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Publié le 01 mars 2020

 Le chardonneret élégant : l'avez vous déjà vu ou entendu ?

 

Sous forme de devoir de vacances, Le Coin nature revient cette semaine sur le chardonneret élégant (carduelis carduelis) avec un nouvel appel à signalement.

 

Cet oiseau assez gracieux et très sociable est présent dans les jardins. Pour cet avis de recherche sous forme de jeu, ouvrez l’œil et tendez l’oreille. L’adulte a la face rouge écarlate, entouré de blanc et de noir. La femelle est un petit peu moins bariolée que le mâle. Le jeune est d’une couleur fauve-grisâtre un peu terne et ne possède pas le rouge-blanc-noir de l’adulte sur la tête. Il est rayé sur le ventre et sur le dos avec une large bande alaire jaune et une queue noire. La distinction entre mâle et femelle à ce stade est difficile.

Chant et cri

Son chant est un gazouillis fluide et répété dont les "sticlitt" et les "didelitt" s’entremêlent. Lorsqu’il est anxieux il lance un doux "èh-i" et des rafalements. Son agressivité se traduit par un "crrrr" guttural. Le chardonneret possède un répertoire riche et mélodieux qu’on peut apprécier notamment en période d’accouplement avec son chant nuptial. Nous pouvons distinguer clairement les chants d’autres oiseaux dans ce répertoire (alouette lulu, mésange charbonnière…). Ces cris sont repris par le chardonneret et correspondent souvent à ceux d’oiseaux de son entourage qu’il a entendus étant jeune

L'avez-vous vu ou entendue ?

Le CPIE 47 vous invite à signaler la présence du chardonneret élégant. À Villeneuve-sur-Lot par exemple, les habitants sont invités à faire part de leurs observations dans le cadre de l’Atlas de biodiversité communale. Le site internet www.abcvilleneuve.fr présente les espèces du mois et propose des enregistrements. De quoi bien s’occuper en famille.

 

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Publié le 22 février 2020

 Le chardonneret élégant : l'avez vous déjà vu ?

 

Le Chardonneret élégant (carduelis carduelis) est une espèce de passereaux de la famille des fringillidés, partiellement migratrice, petite et très bariolée. L’espèce figure sur la liste rouge des espèces menacées en France éditée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

 

Il est assez gracieux, très sociable et son vol est onduleux et dansant, mais très erratique. Assez farouche surtout à la saison de la nidification, il se perche principalement à la cime des arbres.

Description

L’adulte a la face rouge écarlate, entouré de blanc et de noir (ou de gris chez trois sous-espèces), le dos et les flancs bruns, la queue noire avec des taches blanches et le croupion blanc. Le plumage de ses ailes est noir rayé d’une large bande d’un jaune vif. Le dimorphisme sexuel est peu marqué chez cette espèce. La femelle est un petit peu moins bariolée que le mâle, et le plumage rouge de sa face ne passe pas derrière les yeux contrairement au mâle. L’adulte mesure environ 20 à 25 cm d’envergure, 12,5 cm de longueur et pèse de 14 à 18 g.

L'avez-vous vu ?

 C’est le nom d’une action de sciences participatives portée par le CPIE 47, dans le cadre de l’Atlas de Biodiversité Communale de Villeneuve sur Lot. Les habitants sont invités à faire part de leurs observations et à devenir des "Acteurs de la Biodiversité Communale". La biodiversité est bien l’affaire de tous.

 

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Publié le 15 février 2020

 Alimentaire mon cher pinson (2)

 

Cette semaine le Coin Nature poursuit sa présentation du pinson des arbres, et mène l’enquête sur l’alimentation de ce petit passereau de la famille des Fringillidés. Examinons en détail son régime alimentaire…

 

 

Le pinson des arbres se nourrit essentiellement de petits invertébrés et de leurs larves, de graines et de bourgeons.

 

Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation à ce régime alimentaire. Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres, d’érables, de bouleaux, d’aulnes et de résineux. Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières (surtout le colza) sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore à l’opposé de la majorité des passereaux. Les oisillons sont nourris essentiellement de larves d’insectes et de chenilles.

Voilà qui devrait rassurer sur le sort fait à la pyrale du buis ou aux moustiques de tous poils.

 

La recherche de nourriture se fait au sol et, au printemps et en été, dans les arbres et buissons. Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire au cours de petits vols vifs et acrobatiques. En dehors de la saison de reproduction, les pinsons des arbres recherchent souvent leur nourriture en groupes, en association avec des moineaux, des verdiers d’Europe et pinsons du nord.

Le pinson des arbres préfère se nourrir sous les mangeoires que dedans, on le trouve souvent à sautiller sur le sol à récupérer les graines tombées.

 

 

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Publié le 08 février 2020

 Le pinson des arbres : un petit passereau des jardins

 

Le pinson des arbres est un passereau de la famille des Fringillidés. C’est un visiteur régulier des mangeoires, il se nourrit également de bourgeons, d’insectes et de fleurs.

 

Le pinson des arbres (Fringilla coelebs) est une espèce de petits passereaux, partiellement migrateur, très répandus. C’est la plus fréquente des trois espèces de pinsons.

 

Il est présent dans toute l’Europe à l’exception de l’Islande et de la Scandinavie, son aire de répartition s’étend vers l’est jusqu’en Sibérie centrale. En France, c’est une espèce protégée.

 

Le pinson des arbres adulte, mesure environ 15 cm de long. Il pèse entre 18 et 25 grammes. Comme le juvénile il possède deux barres alaires blanches, assez significatives et la queue est gris-ardoisé au centre, avec les rectrices blanches. Ses yeux sont marron foncé. Ses pattes et ses doigts sont brun clair à gris foncé. L’hiver, le plumage du pinson se ternit légèrement. Le mâle adulte a le dos brun-noisette, le ventre et la gorge rosâtre, les côtés de la tête rougeâtres. Le bec du mâle est bleu acier au printemps, puis se brunit en hiver. La femelle est beaucoup plus terne que le mâle, avec son ventre blanchâtre et son dos brun-olive pâle et les motifs de ses ailes sont moins marqués et moins étendus. Le bec de la femelle est brun clair à corne toute l’année.

Le Saviez-vous ?

Le bouvreuil pivoine possède une forte carrure. Sa silhouette toute en rondeur et son naturel très paisible lui confèrent une allure débonnaire. Il mesure 14,5 à 16 cm de longueur pour une envergure de 28 cm et une masse de 21 à 38 g.

Le plumage de son dos est gris, les ailes et la queue sont noires, ainsi que le dessus de la tête. Le croupion est blanc. Le mâle se distingue par ses joues, sa poitrine et son ventre rouge rosé. La femelle arbore une poitrine plus terne, gris-orangé ou beige. Cet oiseau est pourvu d’un bec noir, court et puissant.

Alimentation

 

Le vol du pinson des arbres est onduleux, et une série de petits battements alterne la fermeture des ailes. Les individus nordiques, lors de la migration peuvent voler sur de très longue distance sans s’arrêter, car même fatigués ils continuent à voler, se laissant porter par le vent. Les pinsons des arbres marchent sur le sol à pas courts, mais rapides, avec un hochement de tête rythmé.

Pour faire son nid, la femelle pinson des arbres réalise environ 1 300 voyages pour récolter les matériaux dont elle a besoin. Le nid est constitué de brindilles et de mousse tissés avec des fils d’araignée.

 

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Publié le 01 février 2020

 Le bouvreuil pivoine visiteur régulier des petits jardins

 

Le bouvreuil pivoine (pyrrhula pyrrhula) est une espèce de passereaux d’Eurasie appartenant à la famille des fringillidae. C’est un des passereaux les plus populaires.

Il est souvent représenté sur les cartes de vœux sur fond de paysage enneigé. Visiteur régulier des petits jardins, il reste très discret à l’abri de la végétation. Il vit et se nourrit en couple, à la lisière d’un bois ou d’une haie. Il disparaît rapidement quand on l’approche.

 

Mensuration

Le bouvreuil pivoine possède une forte carrure. Sa silhouette toute en rondeur et son naturel très paisible lui confèrent une allure débonnaire. Il mesure 14,5 à 16 cm de longueur pour une envergure de 28 cm et une masse de 21 à 38 g.

Le plumage de son dos est gris, les ailes et la queue sont noires, ainsi que le dessus de la tête. Le croupion est blanc. Le mâle se distingue par ses joues, sa poitrine et son ventre rouge rosé. La femelle arbore une poitrine plus terne, gris-orangé ou beige. Cet oiseau est pourvu d’un bec noir, court et puissant.

Alimentation

 

Le bouvreuil pivoine trouve principalement sa subsistance sur les arbres, dont il pioche les semences, notamment les charmes, aulnes, lilas communs, érables, frênes, bouleaux. Il se nourrit aussi des graines des résineux. Il disparaît rapidement si on l’approche.

En hiver, il mange les fruits secs et charnus des sureaux, églantiers, sorbiers et autres plantes ligneuses qui l’attirent dans les parcs. Avec son bec puissant, il ouvre l’enveloppe des graines et avale leur contenu. À la fin de l’hiver, lorsque les fruits se font plus rares, il se tourne vers les bourgeons des arbres à feuillage caduc. En été, il chasse les petits insectes, essentiels pour l’alimentation des oisillons. Il lui arrive, rarement, de venir aux mangeoires.

 

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Publié le 14 décembre 2019

 L'Élanion blanc : us et coutumes

 

L'Élanion blanc refait un nouveau nid chaque année, au même endroit et souvent dans le même arbre. En général il niche souvent à faible hauteur dans un arbuste ou un arbre (pin ou chêne). Si aucun arbre n'est disponible, il s'installe sur une corniche rocheuse. Le nid est une petite structure faite de brindilles fines. Le mâle apporte la plupart du matériel et la femelle l'arrange à l'intérieur du nid. En Europe, la ponte à lieu en février-mars. La femelle dépose 3 à 5 œufs, à intervalle de 2-3 jours. L'incubation dure 25 à 28 jours, surtout par la femelle, mais le mâle la nourrit au nid ou à côté pendant cette période.

 

Les jeunes obtiennent leur plumage complet à l'âge d'environ 3 semaines. Ils peuvent voler à l'âge de 30-35 jours si la nourriture est abondante. Les jeunes retournent au nid entre leurs vols, et sont nourrit par les adultes hors du nid. Selon les ressources alimentaires, l'Élanion blanc peut produire deux couvées par saison. Bien que l'espèce soit en expansion actuellement,  elle est considérée rare par l'Union Européenne.

 Description

L'élanion est gris et blanc avec les épaules noires. La tête est blanche, avec un petit masque noir autour de l'oeil. Le bec est court. Les yeux sont rouge foncé. Les parties inférieures sont blanches, les pattes sont courtes et nues niche et les doigts sont jaunes. Les deux sexes sont semblables.

L'Élanion blanc est un oiseau qui rappelle le faucon crécerelle. Il vole parfois en faisant du vol stationnaire et en décrivant des cercles dans le vent. Il est de plus petite taille que le Busard cendré et le Busard Saint Martin avec les mêmes colorations, grises, blanches et noires. 

Les parents sont agressifs si un intrus dérange le nid, et ils attaquent vigoureusement les autres rapaces et corvidés qui passent sur leur territoire.

 

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Publié le 07 décembre 2019

 L'Élanion blanc : un petit rapace au vol léger

 

C'est un oiseau que l'on ne voyait pas ou rarement auparavant. Depuis quelques années, on l'aperçoit plus fréquemment en Aquitaine. Il est effilé, rappelle le Faucon crécerelle, mais on le décrit comme un rapace à grosse tête.

 

L'Élanion blanc (Elanus caeruleus) fréquente les paysages ouverts, cultures, prairies, bosquets dispersés.  Son territoire de chasse est assez étendu. Il a une très grande capacité de déplacement.  Sa vitesse est même spectaculaire.  Il se nourrit de proies de tailles modestes, petits rongeurs, passereaux terrestres, petits lézards, gros insectes, et ce qu'il peut finalement saisir en fonction de sa petite taille. L'Élanion blanc chasse à l'affût, très souvent au crépuscule. Les petites proies sont dévorées en vol, et les plus grandes sont emportées sur une branche ou un rocher.

 Origine

L'élanion blanc niche habituellement sur le continent Africain et sur certaines côtes Asiatiques.  Il se reproduit également, mais en plus faible densité, dans la moitié Sud du Portugal. Il apparaît régulièrement dans le Sud-Ouest de la péninsule Ibérique et plus accidentellement dans la partie Sud-Ouest de la France, en particulier dans les Pyrénées orientales et le Tarn. En Lot-et-Garonne, on la chance de l'apercevoir dans quelques espaces, notamment sur le Villeneuvois. Il semblerait même qu'il soit ici en légère augmentation, comme désormais dans certaines parties du reste de la région Aquitaine.

On le rencontre souvent posé sur des fils et poteaux téléphoniques ou électriques, à la cime des arbres et sur les hautes branches d'arbres morts.

 

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Publié le 21 septembre 2019

Hirondelle : le grand départ est annoncé

 

Depuis quelques jours, les hirondelles virevoltent dans le ciel. À cette saison, elles préparent leur départ. L'hirondelle migre en groupe. Après une traversée de l'Espagne, de la Méditerranée, puis de l'Afrique du Nord, elle passera au Soudan, jusqu'en Afrique du Sud. Elle parcourt au moins 10 000 km en deux mois. Au printemps prochain, elle reviendra, en reprenant le chemin inverse. Un rituel immuable. Lorsqu'elle revient d'Afrique, l'hirondelle retrouve, comme bien d'autres migrateurs, le lieu où elle nichait l'année précédente. Cela explique peut-être qu'elle ne recolonise que difficilement les villes d'où elle a disparu, même quand les conditions de pollution ou de menaces qui pèsent sur elle semblent avoir diminué.

 

 

Les hirondelles sont des oiseaux appartenant à la famille des hirundinidae. L'hirondelle rustique (hirundo rustica) est une petite espèce de passereaux qui vit en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. Elle est également connue sous le nom d'hirondelle de cheminée ou d'hirondelle des granges.

 

Le Saviez-vous ?

Les hirondelles mangent surtout des insectes volants comme les tilupes, les syrphes, les libellules, les mouches ou les fourmis volantes. Son poids moyen est de18 g. Sa durée de vie est de 5 à 12 ans, selon l'espèce.

Si le nom du mâle et de la femelle est «hirondelle», le bébé est un «hirondeau». Pour trouver la nourriture nécessaire, les parents parcourent en moyenne 300 km par jour et répètent ce voyage pendant trois semaines. Les petits voleront au bout de 20 à 25 jours et deviendront autonomes après 35 à 40 jours. Son chant est reconnaissable, on dit que l'hirondelle trisse ou gazouille.

 

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Publié le 30 mars 2019

Le corbeau n'est pas celui que l'on croit

Corbeau est un terme général pour évoquer plusieurs espèces du genre «corvus». Ce terme est utilisé pour désigner diverses espèces de corvidés à plumage noir qui comprend aussi les corneilles.

 

Le corbeau est un oiseau réputé pour sa grande longévité qui pourrait dépasser 30 ans. Il n'a quasiment jamais été chassé sauf dans les périodes de grande famine. Sa chair est considérée comme immangeable. À moins d'une très longue cuisson. Le corbeau est ici classé nuisible.

 

Description

 

Le grand corbeau a un plumage brillant avec des plumes irisées bleu-violet. Il porte de longues plumes ébouriffées sur la gorge. Elles forment un arrondi, comme un éventail semi-circulaire. Elles sont utilisées pour la communication entre membres d'un groupe. Les ailes sont longues et pointues. Les ailes primaires sont nettement séparées quand il plane. La queue est de forme carrée et souvent légèrement déployée. Le corbeau a un bec long, robuste et noir, légèrement recourbé. Son bec est plus vigoureux que celui des corneilles. Le mâle est un peu plus grand que la femelle.

 

Le grand corbeau est bruyant. Selon les différentes intentions et le contexte, il émet des séries de cris variés. Les cris habituels sont des cris d'alarme, de poursuite et de défense du territoire. Ce sont des cris haut perchés et rauques.

 

Le grand corbeau est capable d'imiter d'autres sons. Le cri le plus commun est un profond «croak» ou des sons ressemblant à des coups frappés sur une porte.

 

Le saviez-vous ?

 

Son intelligence et son organisation sociale sont très supérieures à la moyenne des oiseaux.

 

L'intelligence des corbeaux correspond à celle d'un enfant de 2 à 5 ans. Ils sont capables de communiquer par signes et ont un intérêt pour les jeux. Ils sont également capables d'empathie pour les autres.

 

Dans les mythologies nordiques, il est le messager du dieu Odin ; dans la mythologie amérindienne, le Grand Corbeau est à l'origine de la création du monde et le protecteur des humains. Du fait d'un comportement charognard, le corbeau a aujourd'hui une mauvaise réputation en occident. Ceci n'a pas toujours été le cas.

 

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Publié le 24 novembre 2018

Le serin cini : un petit oiseau au gilet jaune !

 

Le Coin nature met en lumière cette semaine un petit oiseau, le serin cini (serinus serinus), de la famille des fringillidae. Il mesure environ 11,5 cm de longueur. Ce passereau d'humble apparence se distingue par sa silhouette plutôt ronde et son bec très court, de forme conique. Le mâle a la tête et la poitrine d'un jaune vif avec des reflets verdâtres, le ventre qui est de teinte plus claire. La femelle est à peu près similaire mais plus terne et plus nettement striée.

Déplacements

 À l'automne, il redevient grégaire, les individus se rassemblent et constituent alors de petits groupes migrateurs se dirigeant vers le Sud, soit pour passer l'hiver dans les régions méditerranéennes, soit en halte migratoire pour atteindre ensuite l'est de l'Afrique du Nord. Il semble bien que l'espèce a su tirer profit surtout de la mise en culture des terres et du développement des espaces verts urbains.

 

Posté bien en vue sur un perchoir surélevé, souvent au voisinage des habitations (cime d'arbre, antenne ou fil téléphonique), le mâle débite ses longs trilles aigus et métalliques, les ailes abaissées et la queue relevée, tout en faisant vibrer ses ailes et en se contorsionnant de droite à gauche. Le mâle défend son territoire d'environ 1 ha avec beaucoup d'ardeur.

 

Habitat et comportement

Il vit surtout dans les villages et les villes, aimant la proximité des installations humaines, où les boqueteaux, les jardins et les parcs, les cimetières et les vergers lui offrent un habitat apprécié. Il est paisible, sociable et peu farouche. Assez mobile et actif, le serin cini aime flâner en petites troupes à l'instar des autres fringillidés : pinsons, linottes, verdiers, chardonnerets, auxquels il se joint volontiers. Il se nourrit le plus souvent à terre, picorant de menues graines d'herbes sauvages telles que plantain, séneçon, mouron et diverses graminées qu'il recueille en se faufilant parmi les herbes folles, au bord des chemins, dans les jachères, les gazons un peu sauvages, les foins et les vignes. Au printemps, l'oiseau perd de sa sociabilité. Son instinct territorial devient alors très fort.

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Publié le 03 novembre 2018

Les migrations : le grand principe

 

Vol d'oies sauvages.

Au début de l'automne, beaucoup d'oiseaux migrent sur de longues distances. Principalement depuis les zones tempérées, vers le sud, puis ils reviennent vers le nord au printemps.

Les zones tempérées nordiques offrent l'avantage d'avoir des jours plus longs que les zones méridionales, et elles offrent de plus longues plages de temps aux oiseaux pour nourrir leurs jeunes.

Les zones méridionales, plus chaudes, offrent en revanche un approvisionnement alimentaire changeant peu avec la saison mais où la compétition alimentaire est plus élevée.

L'avantage de la migration compense les coûts énergétiques et les dangers liés à la migration. La prédation peut en effet être augmentée pendant la migration. Certains rapaces, comme l'épervier d'Europe, suivent les groupes de passereaux migrateurs. D'autres, tel le faucon d'Éléonore, calquent leurs périodes de reproduction avec le passage automnal des passereaux. Des faits du même ordre ont été observés chez une chauve-souris, la grande noctule. Le voyage des oiseaux migrateurs est souvent difficile et bon nombre d'individus n'atteignent pas leur destination.

 

Certaines espèces sont totalement migratrices ; d'autres le sont partiellement, c'est-à-dire que certains individus migrent et que d'autres sont sédentaires ou résidents, à savoir qu'ils restent sur place.

 

En France, le premier site où les vols migratoires ont été dénombrés de façon systématique selon un protocole bien défini a été le col d'Organbidexka, en bordure de la forêt d'Iraty, dans la province basque de la Soule (Pyrénées-Atlantiques), rapidement suivi par la pointe de Grave, à l'extrémité nord du Médoc. Depuis, c'est un réseau de plus de 40 sites qui sont suivis, dont plus de la moitié l'est régulièrement. Les résultats des comptages sont inscrits chaque soir sur le portail français de la migration où chaque internaute peut les consulter sous forme de listes, graphiques, etc.

 

L'observation et le comptage de la migration sont des activités propices à l'accueil de jeunes ornithologues, qui se sont formés à la pratique rigoureuse de leur passion auprès des «spotteurs» (surnom donné aux responsables des comptages migratoires). De nombreux professionnels de l'environnement ont fait leurs premières armes dans ce cadre. Bien avant les années 2000, l'association ARPE 47 – CPIE a d'ailleurs organisé quelques déplacements sur le col d'Organbidexka pour observer les migrations et oiseaux de passage, tandis que sur les cols voisins la chasse aux oiseaux migrateurs battait son plein.

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Publié le 27 octobre 2018

Migration des grues : levez la tête, comptez

 

Les grues sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance. Ils passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale, au sud de l'Espagne.

Depuis les années 2000, à cause du réchauffement climatique, on observe qu'une partie des oiseaux hiverne dans le centre de la France, en Creuse notamment. Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y. Levez la tête, et comptez-les par groupe de 10 puis par 50, et enfin par paquet de cent.

 

La grue cendrée (Grus grus) est un grand oiseau de la famille des gruidés. Elle mesure de 100 à 120 cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 4 à 6 kg. Elle est principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, une touffe de

 

plumes noires garnit sa queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.

 

Elle se nourrit d'insectes, de graines, maïs¨et autres, d'herbes et de jeunes pousses, de mollusques, de vers, de glands de chêne vert, d'olives.

 

En vol, les grues cendrées crient, la plupart du temps, environ toutes les dix à quinze secondes. Le chant, un «grou» sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.

 

Les grues cendrées comme les cigognes, ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ainsi, elles économisent leur énergie. Leur vitesse peut atteindre 90 km/h, avec une altitude pouvant aller de 200 m à 1 500 m. Le nid est un gros tas de tiges et de feuilles au sol, sur lequel l'oiseau se tapit et pond 2 œufs en mai-juillet. La Grue cendrée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976. Il est donc interdit de la détruire, de la mutiler, de la capturer ou de l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou d'enlever les œufs

 

et les nids et de détruire, d'altérer ou de dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

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Publié le 12 mai 2018

L'engoulevent : c'est le moment !

Si vous ne savez pas encore, l'engoulevent est présent chez nous en ce moment. C'est un oiseau crépusculaire et nocturne. On l'entend donc à la nuit tombée de la nuit. Son cri est particulier, comme son vol surprenant.

 

L'engoulevent d'Europe (caprimulgus europaeus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Caprimulgidae.

Il possède un plumage cryptique très complexe, mêlant le gris, le beige et le brun, ce qui lui confère un camouflage efficace le jour, lorsqu'il reste posé au sol ou perché, immobile, le long d'une branche.

En vol, le mâle arbore cependant des taches blanches bien visibles sur les coins de la queue et au bout des ailes. Le cou est court, portant une grosse tête munie d'un petit bec. Les ailes et la queue sont longues et étroites, les pattes sont courtes. L'engoulevent d'Europe se nourrit d'une grande variété d'insectes volants, qu'il attrape en vol, souvent en chassant depuis un perchoir. Il chasse à vue, utilisant ses yeux relativement grands et munis d'une couche réfléchissante qui améliore sa vision de nuit. Il ne semble pas utiliser son ouïe pour chasser, et ne fait pas d'écholocalisation. Il boit et se baigne au vol.

 

Un chant nocturne caractéristique

L'engoulevent d'Europe mâle occupe un territoire au printemps, et rappelle sa présence par son chant nocturne caractéristique. Certains le comparent à un vélomoteur ancien…

 

Celui-ci ressemble à un ronronnement roulé et modulé, continu sur plusieurs minutes, audible à plusieurs centaines de mètres et répété pendant des heures. Le mâle patrouille sur son territoire avec les ailes remontées en V, la queue étalée, chassant les intrus en claquant des ailes et en criant. Le claquement des ailes sert aussi à la parade, quand le mâle poursuit la femelle dans un vol en spirale. L'engoulevent d'Europe ne construit pas de nid, mais pond ses œufs directement sur le sol. Ceux-ci éclosent après 16 à 21 jours d'incubation, et les poussins acquièrent leur plumage après 16 à 17 jours supplémentaires.

 

L'engoulevent d'Europe se reproduit dans la majeure partie de l'Europe et en Asie, et hiverne en Afrique subsaharienne. Il privilégie généralement les zones ouvertes et sèches, avec quelques arbres et de petits buissons, comme les landes, les clairières, les coupes ou les jeunes pinèdes. Bien que l'espèce soit exposée à la prédation et au parasitisme, elle est surtout menacée par la perte de son habitat, le dérangement et la diminution du nombre d'insectes causée par l'usage de pesticides. Le nom de l'engoulevent d'Europe, Caprimulgus, fait référence à un vieux mythe selon lequel l'engoulevent téterait les chèvres, les empêchant alors de donner du lait. On a la chance d'en voir tous les ans, chez nous en Villeneuvois, sans pour autant croiser trop de chèvres…

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Publié le 24 février 2018

La chouette effraie : une dame blanche à l’œil perçant

Retour cette semaine sur le mode de vie de la chouette effraie (2e partie), bien connue sous le nom de dame blanche (Tyto Alba). L'effraie des clochers est une chouette de taille moyenne, munie de longues ailes et avec une tête bien distincte. Son envergure est de 90 cm. Son espérance de vie est en moyenne de 8 ans et dépasse rarement 10 ans.

La chouette effraie chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies.

La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine.Elle a besoin de 50 fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement. Comme lui, elle bénéficie d'une audition stéréophonique afin de déterminer la provenance d'un son. Elle identifie sa proie même par une nuit sans Lune. La chouette effraie habite les grands milieux ouverts, les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, les vergers. Elle utilise les bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église, les greniers et les pigeonniers, pour élever sa progéniture. Elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants.

 

La femelle pond de 4 à 13 œufs mesurant de 35 à 43 mm, deux fois par an, au printemps et en été, à même le sol. Elle couve de 30 à 32 jours. À la naissance les petits pèsent environ 15 g. Ils quittent le nid à 2 mois environ et sont nourris par les deux parents. Chaque nuit, ils tuent et transportent une quarantaine de petits mammifères, parfois de petits oiseaux pour se nourrir, eux et leurs petits. Après la saison de nidification, les jeunes se dispersent à moins de 20 km de leur lieu de naissance. Une fois qu'elle a trouvé un site propice pour nicher, elle pourra y passer le reste de sa vie si la nourriture s'y trouve en quantité suffisante.

 

Autrefois, il n'était pas rare qu'elle soit épinglée sur les portes des granges pour chasser le mauvais sort… Espèce protégée sur tout le territoire, qu'elle soit vivante ou morte, il est interdit de la transporter.

 

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Publié le 17 février 2018

La chouette effraie : la reine des clochers

La chouette effraie possède un masque facial blanc en forme de cœur.

 

L'effraie des clochers (tyto alba) est aussi appelée chouette effraie ou dame blanche. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de strigiformes la plus répandue au monde.

La femelle, légèrement plus grande que le mâle, mesure 34 à 40 cm de long et pèse 570 g en moyenne. L'effraie des clochers possède un masque facial blanc en forme de cœur. Le dessus du corps est gris cendré à brun jaune, richement pointillé de fines taches blanchâtres. Le poitrail est blanchâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Ses pattes sont longues couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Ses ailes sont longues et plutôt étroites. L'iris de l'œil est noir.

Son cri est rauque, strident et répétitif. Elle chuinte, poussant des sonorités plus discrètes ressemblant à des soupirs humains. Le chant territorial du mâle dure environ 2 secondes, Elle claque très fort du bec lorsqu'elle se sent menacée.

Les plumes de l'effraie absorbent très bien les frottements de l'air et réduisent les turbulences. Son vol silencieux lui permet de surprendre ses proies avant qu'elles ne s'enfuient ou se cachent.

Son régime alimentaire se compose essentiellement de petits rongeurs, ce que montre l'analyse des pelotes de réjection (campagnols, mulots, souris et musaraignes). Elles mesurent environ 45 mm sur 26 mm et se caractérisent par leur aspect noir, brillant, arrondies aux deux extrémités et lisse quand elles sont fraîches.

L'effraie des clochers a décliné ces trente dernières années. De nombreuses menaces pèsent sur elle. Le trafic automobile est la première cause de mortalité, 40 à 70 % des effraies sont retrouvées mortes sur les routes. La démolition de vieux édifices, la disparition des prairies et des haies engendre la disparition des rongeurs qui constituent la base de son alimentation.

Les pesticides employés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale sont aussi à signaler.

L'effraie des clochers bénéficie d'une protection totale sur le territoire français.

 

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Publié le 20 janvier 2018

 Le gros bec : casse-noyau par excellence

 

Le gros-bec peut peser jusqu'à 62 g et mesure environ 18 cm.

 

Le gros-bec casse-noyaux est une petite espèce de passereaux de la famille des fringillidae et la seule du genre.

Le gros-bec peut vivre environ 10 ans mais il est plutôt en déclin en raison des changements dans le paysage agricole. Rondouillard, il peut peser jusqu'à 62 g et mesure environ 18 cm. Cet oiseau se rencontre surtout dans les forêts de feuillus et de conifères dans les bosquets, les vergers, les grands jardins et les parcs.

Il est présent dans toute l'Europe, toute l'Asie (sauf du Sud-Est), le Maghreb, l'Égypte et la Libye. Il s'égare aussi dans l'ouest de l'Alaska.

Il est arboricole et préfère les charmes, les hêtres et les érables pour établir son nid. Les gros-becs se regroupent souvent en colonies pour nicher, et chaque couple défend un petit morceau de territoire.

Son nid, dont le site est choisi par le mâle et les fondations construites aussi par lui, est situé à au moins 3 m du sol. Il est en forme de coupe et la femelle y apporte des radicelles, du poil et du crin.

 

Oiseau farouche, il perche dans le haut des arbres et ne se laisse pas observer facilement.

 

Il se nourrit de graines et de noyaux très durs, qu'il casse avec son bec pour en extraire l'amande. Il affectionne les noyaux de cerises et même d'olives. Il aime aussi les graines de charmes et de hêtres. Il consomme également des chenilles, des cerfs-volants qu'il attrape en vol, ainsi que d'autres insectes.

L'hiver, il vient peu à la mangeoire car il trouve en général la nourriture qui lui est nécessaire dans la nature. Néanmoins, s'il s'y aventure, il appréciera les graines de tournesol.

Le chant hésitant du gros-bec casse-noyaux est à son image, discret. Il faut être attentif pour l'entendre, car il est peu sonore, contrairement à son cri, plus explosif.

 

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Publié le 13 janvier 2018

Le merle noir : l'ami des hommes

Tout le monde connaît le merle noir (turdus merula), Il est abondant dans les bois, les parcs et jardins. C'est une espèce de passereaux de la famille des turdidés.

 

Il niche en Europe, Asie et Afrique du Nord. Il a été introduit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il peut être résident ou migrateur, partiellement ou entièrement selon la latitude. Son nid est en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue.

Sa taille de 24 à 27 cm lui donne une allure d'oiseau robuste, à la queue assez longue. Son plumage est entièrement noir chez le mâle à l'exception du bec et du cercle péri-orbital qui sont jaunes. Les femelles sont entièrement brunes, plus foncé sur le dessus que sur le ventre. Leur bec est également brun. Les juvéniles sont brun tacheté. L'oiseau reconnaissable sautille et court au sol.

 

Il aime la fraîcheur et l'humidité. Les lombrics constituent sa nourriture préférée. Il s'alimente d'ailleurs principalement à terre où il détecte les larves souterraines et les vers à la vue et à l'ouïe. Leurs sautillements nerveux attirent ces derniers à la surface. Également frugivore, il consomme des baies sauvages, des fruits dans nos jardins et vergers. Ils débarrassent les arbres de bien d'insectes, chenilles et larves indésirables. En hiver, il apprécie les déchets de cuisine, les graines et fruits pourris.

 

Son chant puissant, flûté et mélodieux précède et domine le concert printanier des oiseaux. Il n'y a guère de lieux où il ne soit audible de l'aube au coucher du soleil. Avant la fin de l'hiver, il nous annonce déjà en musique, le printemps.

 

Ne serait-ce que pour cette raison, il mérite notre considération et notre sympathie, malgré sa robe noire ou terne, ainsi que sa banale présence.

 

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