Insectes


Publié le 07 Novembre 2021

 

Le frelon Orientalis, nouvel envahisseur

 

 

Est-il déjà trop tard ? Vespa orientalis Linnaeus, frelon oriental jusqu’alors absent de la métropole s’ajoute donc à la liste des deux autres frelons observés en France, le frelon européen et le frelon asiatique. Si cette espèce devait s’installer durablement, elle pourrait ne pas coloniser tout le pays car ce frelon préfère les milieux arides. Cependant les essaims se multiplient très vite.

 

Le reconnaître

Le frelon oriental se distingue et s’identifie aisément grâce à sa couleur rousse. Concernant sa taille, il est plus gros que le frelon asiatique. Les reines mesurent entre 25 et 35 mm tandis que les mâles et les ouvrières peuvent atteindre 25 mm maximum. Une chose est sûre, des mâles et des femelles ont été trouvés, ils peuvent donc se reproduire. Contrairement à d’autres espèces, ce frelon présente une très faible pilosité et apparaît quasi glabre à l’œil nu, avec une partie jaune sur l’abdomen et au niveau de la face antérieure de la tête.

Récemment en Lot-et-Garonne les élus départementaux ont voté 30 000 € pour une étude de plus sur le frelon asiatique. Une pression maintenue par les apiculteurs alors qu’on sait qu’il ne disparaîtra jamais. Et un temps de retard car désormais l’urgence est bien de s’occuper de l’orientalis.

Lors de la première observation à Marseille en septembre dernier, le frelon oriental était en compagnie du frelon européen (Vespa crabro) et du frelon asiatique (Vespa velutina). Il a été prélevé au total 18 ouvrières de Vespa orientalis. Sa capacité d’expansion est jugée forte.

 

Pas seul

Un troisième frelon invasif pourrait bien faire son apparition en France. Vespa bicolor, une espèce asiatique qu’on trouve généralement en Asie méridionale est récemment arrivée dans le sud de l’Espagne.

Introduite accidentellement en Europe probablement par des transports de marchandises, elle risque bien de remonter vers le nord avec les échanges fréquents.

L’histoire se rejoue ! Ces espèces s’acclimatent d’autant plus facilement à leur nouvel environnement avec le réchauffement climatique et l’urbanisation.

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Publié le 31 Octobre 2021

 

Vespa Orientalis, découvert la mort dans l'âme

 

 

Il se nomme vespa orientalis plus communément appelé frelon oriental. Il a récemment fait la une de quelques journaux, mais son nom est vite retombé en oubli. Il s’agit d’une nouvelle espèce invasive détectée en France pour la première fois le 22 septembre 2021 à Marseille. Il ressemble au frelon européen mais il a des taches jaunes qui sont très différentes. On ne peut pas le confondre avec un autre frelon. Il a des segments rouges et marrons sur le corps, et il est plus gros que le funeste frelon asiatique. C’est au cours d’une étude sur les insectes que des experts chevronnés en ont fait la découverte.

 

Acheminé par bateau

Les insectes ont été trouvés près d’un ruisseau qui se jette dans le port de Marseille. De là l’hypothèse qu’il ait été acheminé par bateau. Le frelon oriental est déjà présent dans les Balkans, son aire naturelle, mais aussi sur des îles de la mer Egée, en Bulgarie, Turquie, Chypre, Malte, au sud de l’Italie mais aussi au nord-est de l’Afrique et au Moyen-Orient. Il est mentionné également au Turkménistan, Tadjikistan, en Iran, Ouzbékistan, Afghanistan, ou encore au Pakistan, en Inde et au Népal. En Italie, un spécimen a été observé à Gênes en 2018 et en Toscane en 2021. Il a également été repéré en Espagne, à Valence depuis 2012 ou en Andalousie.

Le frelon oriental n’est pas plus dangereux pour l’homme que les autres espèces présentes sur le territoire. Une piqûre de frelon, peu importe son espèce, est douloureuse. Plus gros qu’une guêpe, le frelon peut piquer plusieurs fois un être humain car son dard ne reste pas dans la peau. Il faut donc éviter de s’approcher d’un essaim sans équipement de protection adapté. Le frelon oriental fait partie des 22 espèces de frelons. Il se caractérise par sa couleur rousse, avec une partie jaune au niveau de la face antérieure de la tête et sur les 3e et 4e segments de l’abdomen. Aussi, ce frelon semble quasi-glabre, sans poils, à l’œil nu.

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Publié le 26 juin 2021

 

Une bien belle architecture qui nourrit notre culture

 

 

Quelle est donc cette excroissance ? Nos lecteurs sont très observateurs et ils le prouvent. Ils n’hésitent pas régulièrement à nous interpeller. Cette semaine c’est Emmanuel de Bias qui nous a fait découvrir une belle construction qui s’est développée à hauteur d’homme sur un mur ancien. À l’observer, on comprend que la nature révèle dans son expression des aspects artistiques certains. Dont on sait par ailleurs qu’elle a été inspiratrice d’œuvres, et dans bien d’autres domaines d’innovation pour l’humain. Cette belle construction est en fait, figurez-vous, la création d’une colonie de guêpes.

 

Déclinaison

Dans la culture populaire, la guêpe symbolise à l’origine une créature importune, dont on redoute la piqûre même si, avouons-le, on lui envie aussi sa fine "taille de guêpe". L’expression taille de guêpe désigne par ailleurs une taille fine comme celle de l’animal. Et de fait, serrer sa taille pour l’amincir se dit "guêper", dont l’un des vêtements conçus à cet usage n’est autre qu’une gaine appelée guêpière. Au sens figuré et dans le même ordre d’idée il existe bien des allusions à la guêpe. Une guêpe est une personne importune ou mordante, tandis qu’un guêpier on le sait devient un endroit plein d’agitation ou de danger, voire un piège. Ne dit-on pas se trouver dans un sacré guêpier ?

Le saviez-vous ?

Dans la culture populaire, la guêpe symbolise à l’origine une créature importune, dont on redoute la piqûre même si, avouons-le, on lui envie aussi sa fine "taille de guêpe". L’expression taille de guêpe désigne par ailleurs une taille fine comme celle de l’animal. Et de fait, serrer sa taille pour l’amincir se dit "guêper", dont l’un des vêtements conçus à cet usage n’est autre qu’une gaine appelée guêpière. Au sens figuré et dans le même ordre d’idée il existe bien des allusions à la guêpe. Une guêpe est une personne importune ou mordante, tandis qu’un guêpier on le sait devient un endroit plein d’agitation ou de danger, voire un piège. Ne dit-on pas se trouver dans un sacré guêpier ?

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Publié le 22 mars 2021

Larve de cétoine : qui veut jardiner prend soin de son compost

 

Pour poursuivre l'immersion dans le monde des larves, abordons aujourd'hui la larve de cétoine dorée. A ne pas confondre avec celle du hanneton dont on a parlé la semaine dernière. La larve de cétoine est l'alliée du jardin, et utile au compost. Les larves de cétoines dorées se nourrissent uniquement des déchets du tas de compost, elles contribuent donc à la transformation des déchets et permet d'obtenir un bon terreau. Comme les autres décomposeurs relevant de cette macrofaune, premier maillon de la chaîne de décomposition, les larves de cétoines décortiquent toutes les matières organiques mortes qu'elles vont transformer en débris encore plus petits. Elles peuvent mesurer 3 à 4 cm et restent à ce stade larvaire jusqu'à 3 ans avant de se muer en adulte. Elles ne sont donc aucunement nuisibles pour les plantations au jardin, Ce qui n'est pas le cas d'une autre larve blanche, celle du hanneton. Il faut donc savoir les reconnaître.

 

Distinguer les larves blanches

 

Cétoine ou hanneton ? La larve blanche du hanneton (à gauche sur la photo) vit dans la terre et s'attaque aux racines jusqu'à faire dépérir la plante. Son action étant tellement néfaste qu'il vaut mieux savoir la distinguer de la larve blanche de cétoine dorée (à droite sur la photo) qui ne fait aucun dégât, vit dans le compost et l'améliore. Outre cette différence d'habitat, plusieurs autres indices permettent de distinguer les deux larves blanches : la larve de hanneton a une grosse tête avec des mandibules et une extrémité arrière plus petite, la larve de cétoine dorée a une petite tête et une extrémité arrière plus imposante. Vous suivez toujours ? la larve de hanneton est plus jaunâtre que la larve de cétoine dorée qui est plus grisâtre. La larve du hanneton est lisse, la larve de cétoine est velue. la larve de hanneton a des pattes plus longues que celles de la larve de cétoine dorée qui sont insignifiantes. Qu'elle soit simple larve ou adulte, la cétoine dorée s'impose comme un auxiliaire utile au jardin, d'abord comme décomposeur du compost, puis comme pollinisateur des fleurs.

 

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Publié le 26 septembre 2020

Avez-vous vu le moro-sphinx ?

 

Il est particulièrement attirant, son aisance à faire du sur place et à butiner le centre des fleurs est remarquable. Cette espèce (macroglossum stellatarum) arbore plusieurs noms : moro-sphinx, sphinx colibri ou encore sphinx du caille-lait. Si vous en voyez, n’hésitez pas à nous en informer.

 

Comme la plupart des insectes, cette espèce subit la fragmentation des habitats et l’utilisation exagérée de produits phytosanitaires. Pour les observer, installez des pieds de sauge ou de lavande dans votre jardin ou mettez en place un carré pour la biodiversité (www.biodiversite47.fr), vous pourrez observer ces messagers par dizaines.

 

Cette semaine, des paroles de lecteurs nous dévoilent quelques anecdotes intéressantes à partager. Car finalement, ce sont eux qui en parlent le mieux…

 

Hélène R. (Fumélois) : "Nous appelions cela un "papillon-colibri" ! Hélas, je n’en ai vu que 2 ou 3 cette année…".

Pâquerette P. (Sainte-Livrade) : "J’en ai vu un chez moi il y a quelques jours, à proximité de l’endroit où va être implanté un concasseur pour une carrière".

Viviane R.-B. (Lot-et-Garonne) : "C’est un fidèle au jardin, l’adorable moro-sphynx que nous appelions "bourdon-colibri" ou "papillon-colibri" et qui vibre fébrilement de fleur en fleur".

Philippe K. (secteur non renseigné) : "Ma grand-mère me disait quand j’étais petit, il y a bien longtemps, qu’ils apportaient les bonnes nouvelles… Aujourd’hui nous n’en voyons plus guère, les bonnes nouvelles auraient-elles disparu elles aussi ?".

 

Peut-être pas tout à fait quand même…

 

Ce week-end pensez aux 48 heures Nature, un rendez-vous proposé par la région Nouvelle-Aquitaine, la rencontre du public avec les gestionnaires d’espaces naturels. On vous y attend !

 

Dans le cadre de l’Atlas de biodiversité communale de Villeneuve-sur-Lot, transmettez vos observations et leur localisation par courriel à l’adresse biodiversite@cpie47.fr ou directement sur le site www.abcvilleneuve.fr

Les non-Villeneuvois peuvent également faire parvenir leurs informations à : biodiversite@cpie47.fr

 

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Publié le 11 juillet 2020

Le Paon du jour ou le concours de beauté

 

Le Paon de jour (Aglais io) signifie "beauté". Ce papillon bien nommé, apparaît dans la lumière et offre ses belles couleurs. Je vous rassure cette espèce n’est pas menacée, et n’a rien à voir non plus avec les élu(e)s du jour fraîchement installé(e)s dans les communes. C’est une espèce de lépidoptères de la famille des Nymphalidae. Contrairement à bon nombre de lépidoptères, il ne présente pas de variations géographiques ou saisonnières, d’où une remarquable stabilité morphologique sur l’ensemble de son aire.

 

Description

C’est un papillon dont la détermination ne pose aucun problème. Le Paon-du-jour adulte (imago) est de taille moyenne (entre 5 et 6 cm d’envergure). Il est aisément identifiable par ses ocelles (yeux) vifs sur un fond vermeil qui rappellent ceux des plumes de paon (d’où son nom vernaculaire). Le revers brun de ses ailes lui permet de se glisser au sein des feuilles mortes sans qu’il soit visible. Les ocelles sont exposés rapidement lorsque le papillon est troublé par un prédateur tel qu’un oiseau. Cette démonstration brutale de l’éclat de ses ailes, accompagnée par l’effleurement des ailes ouvertes crée un bruit de sifflement, qui effraie et repousse l’importun. D’autres pensent que les ailes ouvertes évoquent un regard de chat, ce qui peut surprendre ou décourager le prédateur, assez longtemps au moins, pour que le Paon-du-jour puisse prendre la fuite.

Si vous en croisez, transmettez vos informations à biodiversite@cpie47.fr ou 05 24 32 69 77.

 

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Publié le 20 juin 2020

La cétoine dorée : l'amie du petit jardinier

 

Les cétoines comptent différentes espèces mais la cétoine dorée (Cetonia aurata) est la plus communément rencontrée dans nos jardins. Comme tous les saproxylophages, elle a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l’état de ver blanc, utile au jardin. Sa présence dans le compost permet d’accélérer sa maturation. L’abattage des arbres morts est responsable de sa raréfaction. Au XIXe siècle, la cétoine dorée passait pour un remède efficace contre la rage.

Fiche d'identité

La cétoine dorée est un très joli coléoptère de couleur vert métallisé avec des reflets dorés, qui mesure entre 12 et 25 mm de long. Selon les régions la palette chromatique peut varier en tirant davantage sur le bleu, le violet ou le rouge. Elle dispose d’une paire d’ailes membraneuses qui sont rendues invisibles au repos par les élytres qui les recouvrent.Sa couleur vert métallisée est structurelle, causée par la polarisation circulaire d’une grande partie de la lumière réfléchie. La nourriture des cétoines dorées adultes se concentre sur les fleurs, et particulièrement les roses, d’où le nom familier de "hanneton des roses".

L'avez-vous vu ?

 

La cétoine dorée sort de son hibernation et se rencontre dès que le soleil pointe son nez, vers avril jusqu’à la fin de l’été puisqu’elle aime se chauffer au soleil. Les cétoines s’adonnent à de nombreux accouplements qui donnent lieu, vers mai et juin, à des pontes d’œufs qui ressemblent à des petites granules homéopathiques. Après cette ponte, la cétoine meurt. Peu de temps après, fin juin ou début juillet, les œufs se transforment en larves…

 

Ouvrez l’œil, et le bon… Le CPIE compte sur vous pour renseigner sa présence.

 

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Publié le 3 mai 2020

 

Ce week-end, papillonnez en paix !

 

Cette année évidemment, on va changer d'habitudes, et c'est le moment choisi par le CPIE 47, pour proposer un week-end de comptage et d'observation des papillons. De sa fenêtre, de son balcon, ou de son jardin, peu  importe d'où il vient, tout battement d'ailes sera le bienvenue.

Pour réussir ce temps de respiration, le CPIE a édité des fiches de reconnaissance téléchargeables et disponibles sur les sites internet www.biodiversite47.fr ou www.cpie47.fr 

A tire d'ailes, à vous de voir ...

 

Le majestueux Machaon, vous l'avez déjà vu effectuer de longs vols planés à travers de votre jardin ... C'est l'un des plus grands papillons de jour d'Europe. Impressionnant par sa taille, ce beau papillon est reconnaissable entre-autre par sa queue noire et jaune qui lui vaut le nom anglais de "smalowtail", signifiant "queue d'hirondelle". 

 

Le Vulcain, Vanessa atalanta en latin, est un grand voyageur. Papillons de la famille des Nymphalidés, on l'observe dans les jardins, au bord des chemins, dans les friches. Avec son dessus noir orné de bandes rouges-oranges, et de points blancs au bout des ailes antérieures, il est relativement simple à identifier. 

 

Anthocharis cardamines, est un gracieux petit papillon qui se promène jusqu'au début de l'été. Anthocharis veut dire "qui a la grâce des fleurs" et cardamines vient de la cardamine, l'une de ses plantes hôtes. Son nom anglais "orange-tip", signifie "extrémité orangée". Il prend tout son sens lorsque l'on observe les tâches oranges présentes aux extrémités de ses ailes. Celles-ci peuvent rappeler le lever du soleil, d'où le joli nom commun "Aurore" qu'on lui donne volontiers.

 

Deux Piérides, facile..., un Vulcain, tout va bien ! Les choses se corsent, un papillon brun et orange passe par là. Il porte un ocelle noir sur les ailes antérieures, et plusieurs petits autres en arcs, sur les ailes arrières... J'hésite, est-ce une mégère ou un Tircis ? Vite, je vais regarder la fiche "papillons des jardins" conçue par le CPIE. L'Araschnia levana, Mégère ou Tircis... Bien décidé à observer les papillons des jardins, je commence à guetter le moindre Lépidoptère qui passe par là !

 

 

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Publié le 29 juin 2019

Les insectes, voisins de toujours

 

Voici l'été qui s'annonce et avec lui les occasions se multiplient d'aller se promener. Profitez-en pour observer la multitude d'insectes qui se trouvent autour de nous. Avec près de 1,3 million d'espèces décrites existant encore (et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an), les insectes constituent 55 % de la biodiversité des espèces et 85 % de la biodiversité animale.

 

 

En France métropolitaine, le calcul du nombre d'espèces, basé sur des estimations statistiques, évalue la faune entomologique actuellement connue à 34 600 espèces (décrites pour la plupart uniquement par la forme adulte), et la faune entomologique totale à 40 000 espèces. Il reste donc près de 5 000 espèces à découvrir.

 

 

Apparus il y a plus de 400 millions d'années, les insectes sont les plus anciens animaux à s'être adaptés à la vie terrestre en devenant amphibies, et ils font partie des rares organismes terrestres à ressembler à leurs ancêtres grâce à leur stabilité taxinomique. Ce sont également les premiers animaux complexes à avoir développé la capacité de voler pour se déplacer,

 

Plus de 40 % des espèces d'insectes sont en voie d'extinction. Le taux d'extinction est huit fois supérieur à celui des autres espèces animales et ceux-ci risquent de disparaître d'ici le début du XXIIe siècle si le rythme actuel se poursuit (diminution de 2,5 % par an depuis les années 1980). L'urbanisation, la déforestation, la pollution et l'agriculture intensive sont les principaux facteurs de ce déclin.

 

Cet été Le Coin Nature fait une pause. Rendez-vous en septembre en vous souhaitant un bel été, naturellement…

 

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Publié le 22 juin 2019

La fourmi, infiniment petite et laborieuse…

 

En ce week-end de juin où les cigales chantent et s'expriment à tue-tête dans tous les coins de rue du pays, le coin nature a décidé de se pencher sur la fourmi… Car comme chacun le sait la cigale et la fourmi vont bien ensemble depuis longtemps.

 

Cette petite bête est mal connue de fait, tellement insignifiante qu'elle en devient gênante quand on y prête garde. La fourmi fait partie de la famille des Formicidae (formicidés en français). Avec les guêpes et les abeilles, elles sont classées dans l'ordre des hyménoptères, sous-ordre des Apocrites. Ces insectes forment des colonies appelées fourmilières, parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d'individus. Certaines espèces forment de super colonies à plusieurs centaines de millions d'individus.

 

Une fois dit, on sait qu'elles communiquent entre elles et ont une capacité à résoudre des problèmes complexes. Ces analogies avec les sociétés humaines ont depuis longtemps été une source d'inspiration et sujet d'études scientifiques. Bernard Weber l'a comparé aux humains dans un de ses livres.

 

Le Saviez-vous ?

Les fourmis représentent moins d'un pour cent des espèces d'insectes, mais la masse globale dépasse celle de l'humanité. En 2013, plus de 12 000 espèces ont été répertoriées mais il en reste probablement des milliers encore à découvrir (entre 20 000 et 40 000 au total). Elle a colonisé toutes les régions terrestres à l'exception du Groenland et de l'Antarctique.

 

Le record de longévité d'une fourmi en laboratoire, est détenu par une reine fourmi noire des jardins (Lasius niger), qui vécut 28 ans et 8 mois. Un pas de fourmi dans l'échelle du temps…

 

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Publié le 23 février 2019

Le bourdon est de sortie, le printemps approche

 

Après la série consacrée aux zones humides, le coin nature va maintenant faire un tour au jardin. L'hiver est encore là, mais les jours rallongent peu à peu. Même si les journées restent encore froides, elles se réchauffent dès qu'un brin de soleil apparaît. Le printemps n'est pas loin et il suffit de faire un tour au jardin pour s'en rendre compte.

 

Les bourdons et autres petits insectes sont de sortie et butinent déjà sur les petites fleurs du jardin, comme par exemple le lamier pourpre ou la véronique de perse..

 

Les bourdons, genre Bombus, sont des insectes sociaux volants de la famille des Apidae.

 

Comme l'abeille mellifère, les différentes espèces de bourdons se nourrissent du nectar des fleurs et récoltent le pollen pour nourrir leurs larves.

 

Ce sont des pollinisateurs et ces bourdons là, doivent être aussi bien respectés que l'abeille dite domestique. L'homme aime bien domestiquer la nature avant de la détruire.

 

Le bourdon pique t – il ?

 

Oui, les bourdons peuvent piquer. Ces insectes font en réalité partie de la grande famille des abeilles et, comme chez toutes les abeilles, les femelles (reines) et les ouvrières ont un dard qui leur sert à se défendre. Le dard est absent chez les mâles. Le dard est en relation avec une poche à venin. Comme celui de l'abeille domestique, le dard est équipé de petites «barbules» autour desquelles notre peau se referme et qui l'empêchent d'être retiré. En chassant avec la main le bourdon, on lui arrache le dard et la glande à venin située à l'intérieur du ventre, ce qui le tue.

 

Les piqûres des bourdons ne sont pas dangereuses du tout, sauf en cas d'allergies ou d'intoxication. En ce qui concerne l'allergie, seule une piqûre peut la déclencher et nécessite parfois une hospitalisation qui reste très rare. Quant à l'intoxication, elle est due à de nombreuses piqûres, et donc à l'accumulation de venin, lorsque l'on dérange le nid, par exemple. Mais ce dernier cas est extrêmement rare avec les bourdons qui vivent de façon discrète et ne sont pas agressifs.

 

De fait, les bourdons ne piquent pratiquement jamais, sauf s'ils sont saisis et serrés dans la main dans un ultime réflexe de défense. Avec un peu de délicatesse, les bourdons se laissent prendre dans la main sans réagir…

 

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